Histoire
Si l’on en croit les nombreux articles et sites sur le sujet, la méditation est à la mode. Cependant, son origine remonte à la période sino-indienne, il y a plus de dix mille ans. Mais à l’époque, l’humanité était encore comme invaginée dans la Source Originale et comme les Dieux, la méditation était, sans aucun préalable. Aujourd’hui, après les différentes périodes de civilisations persane, égyptienne, gréco-latine et actuelle, l’humanité s’est éloignée de ses origines pour descendre encore plus profondément dans la matière, où nous sommes semblerait-il à son paroxysme depuis le milieu de 19ième siècle. Au cœur de nombreuses traditions et religions, elle est souvent décrite comme :
- Une action de penser avec une grande concentration d’esprit pour approfondir sa réflexion
- Des pratiques mentales et corporelles visant à diminuer le stress et favoriser une détente, voire une vacuité ou une plénitude selon les écoles
Expérience
Selon l’expérience, le témoignage de certains, la méditation telle que décrite plus haut est une perte de temps !
Conscience
Dans ces parcours, méditer directement dans l’acception de la conscience de tous nos corps :
- Corps : physique, corps de vie ou éthérique, corps émotionnel
- Âme : psyché, corps astral
- Esprit : spirituel, noos, Soi
Unité
A chaque fois que nous percevons, unissons cette totalité, nous nous sentons en profonde méditation et vitalité. Ce sont des mouvements de va et vient entre réceptivité et donation. Entre abandon et calme, vide et plein. Entre communion et unisson.
Exemple
Un grand chef d’entreprise américain était très fier de ses 2h de méditation quotidienne. Rejoignant l’ashram de son maitre en Inde, il voulut l’en informer de suite. Son maitre le reçut 8 jours plus tard. L’américain trépignant et si galvanisé de lui-même partageât sa victoire tout de go : « je médite 2h tous les jours, malgré mon emploi du temps de ministre ». Le maitre éclatât de rire : « seulement 2 h ? ». Le visage défait, l’homme ne comprenait pas et insistât… Il n’avait pas compris que la vraie méditation est incessante : une présence à soi de tous les instants !
Conclusion
Ainsi, la plus belle des méditations n’est pas celle qui se mesure en heures ou en techniques, mais celle qui imprègne chaque instant de l’existence. Elle ne se limite pas à un exercice isolé, mais devient un état d’être, une présence continue à soi, aux autres et au monde. C’est dans cette union entre corps, âme et esprit, dans cette danse entre le vide et le plein, que se révèle la véritable essence de la méditation : une conscience vivante, libre et ininterrompue.